Politique

Dialogue politique: Apaiser le climat social

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Dans sa déclaration de politique générale faite le vendredi 04 septembre dernier, le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda a rappelé l’obligation de préserver un climat apaisé pour la mise en œuvre de la feuille de route gouvernementale. 

Pour relever le défi de la mise en œuvre du programme d’action du Gouvernement, le chef du Gouvernement a dit qu’il était indispensable qu’un climat social apaisé soit toujours préservé. L’autre élément qui conditionne une bonne application du contenu de la déclaration de la politique générale, a-t-elle relevé, est la promotion de l’Etat de droit par le renforcement des droits de l’Homme et la promotion de l’équité, et la protection des droits et libertés fondamentales des citoyens, dans le respect strict des lois et règlements de la République. 

S’agissant de ce dialogue social, une des préoccupations exprimées par les députés, nombreux estiment que le Gouvernement gagnerait davantage à privilégier le dialogue social par la valorisation des cadres de dialogues internes permanents mis en place dans les administrations. Cela évitera des tensions sociales pouvant conduire à l’irréparable. A l’exemple de la semaine dernière où les membres du syndicat des agents des du ministère des Eaux et Forêts ont été chargés par les forces de sécurité. Une scène qui a fait le tour des réseaux sociaux.

Aussi, plusieurs sources concordantes dans l’opinion estiment que l’apaisement au nouveau politique constituerait également une des conditions pouvant permettre au Gouvernement de mener à bien la mise en musique de sa feuille de route. Ce d’autant plus que dans un contexte marqué par la crise économique consécutive à la crise sanitaire liée au Covid-19, le pays a besoin d’accalmie pour relancer son économie et attirer les investisseurs. 

A ce sujet, répondant aux députés de l’opposition Séraphin Davain Akuré, président du groupe parlementaire du parti «Les démocrates (LD)», et au député du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), Jean Robert Goulongana qui ont appelé à la libération des prisonniers politiques, le chef du Gouvernement a rétorqué en disant qu’«au Gabon, dans notre pays, il n’existe pas de détenus de droits politiques dans nos prisons, il existe des détenus de droits communs». 

De ce fait, beaucoup estiment que la seule carte sur laquelle le Gouvernement pourrait jouer au niveau politique, réside dans les résolutions du dialogue politique d’Angondjé. Une rencontre convoquée par le président de la République, après l’élection présidentielle de 2016 pour apaiser le climat politique.

Stéphane NGUEMA 
 

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